: Kantaly de Rochas
: Rêver ici
: Books on Demand
: 9782322213252
: 1
: CHF 4.00
:
: Psychologie
: French
: 152
: Wasserzeichen
: PC/MAC/eReader/Tablet
: ePUB
"Attei te" de douance dont j'ignorai tout en apparence jusqu'à septembre 2018, je faillis mourir d'épuisement en août 2016, avant d'être profondément accablée quelques mois plus tard. Ce recueil de pensées en vrac est un rappel à la condition de la neurodiversité humaine actuelle.

« Cette nuit, je songe considérablement à ceux qui n'ont pas eu de veine familiale, mais l’insolence de l’injustice pour passage dans leur enfance, ni mieux même que pour autant s’émanciper adultes.

Souhaitons-nous l’indulgence du futur.

Tempêtes dans nos têtes, tambours dans nos cœurs, clochards de l'amour, toutes ces années passées à faire la manche à ce système, qui entretient somme toute la précarité de nos états.

À nous les résistants, les révoltés de la sueur, je nous requiers une gerbe de gesses, un feu de joie, des rencontres merveilleuses et qui sait ? Finalement, le calme.

Mieux heureux sont ceux qui ont grandi dans une famille attentive. Bienfaits aux besogneux qui ont bâti leur monde en une carrière, une vie de famille.

Cruel de savoir ces aguerris qu'il ne faudrait surtout point envier, ou non leur en vouloir pour autant… Les jalouser ?

Aux clowns tristes sourires suicides, aux comportementeux auto-destructeurs, je m’incline et vous dédie la splendeur. La lutte est sans relâche.

Soutenons-nous modestes de fortune commune.

Sommes-nous en guerre toujours telle la récolte d’une humanité puérile ? Oui.

Mais assurément aussi, sommes-nous capables d’étirer les couleurs d’arcs-en-ciel en mue, par-dessus la plaine à même le jour couché. Nous déposons des traces colorées et enchanteresses dans les souvenirs de ceux qui nous ont chéris.

Longtemps ou quelques heures seulement, nous sommes des soleils.

Disons aux gens qu'ils en valent la peine, qu'ils sont beaux, intelligents et courageux. Comme tels, ils seront cités.

Nous, les carencés de toutes parts, nous cultivons novices nos pouvoirs à recueillir la lumière, à distribuer la chaleur et à ensemencer les magies, avec ce sentiment persistant si demeuré de n'être qu’usurpateurs.

Hors-rangs, la norme nous ne la pouvons pas.

Rejetés à exclus, nous, coup sur coup, au pourvu de notre générosité et de notre empathie, vivons tant elles ne meurent pas. J'aime encore les gens. Je vous souhaite la même.

Merci aux êtres adorés, puis aux autres qui viendront un instant sur mon chemin. Je vous aime. Vous me manquez, sitôt à l’arrivée qu’à la fin du « vous vous en irez ailleurs ».

Gare à vous, je vous veux en vie !

Ici apprend qu'aimer est un moment venu au cours duquel, laisser les gens se prendre et se quitter arrive. À l’heure de se désister les uns des autres, j'en voudrai à ce que je ne comprends pas de cette vie, comme d'habitude, pas à vous, j’essaie, à l’absurde.

Nous ne sommes le prisonnier de personne, ainsi nous ne pouvons être le gardien de quelqu’un.

Sentez-vous libres à mes côtés.

À ceux qui éprouvent, l’offre est larmes de sang.

L’affre du dedans est l’affaire quotidienne des « émophiles » débordant d’émotions. Ils ne coagulent pas. Ils déambulent, dégoulinant des mémoires indéfectibles rapportées de ce monde d’indélébiles.

À très bientôt. »

C'est ce passage de la lumière à l'obscurité et de l'obscurité à la lumière que les autres n'intègrent pas. Trait de personnalité à haut potentiel possible parmi plusieurs. En attendant de « tester » mon quotient intellectuel, le 27 juillet 2018 prochain, je me reconnais bien là.

Si vous êtes dans une forme de souffrance mentale persistante d'intensité modulable, reposante sur fond mélancolique et/ou d’anxiété par exemple, parlez de la possible réalisation de ce test à un psychologue, neuropsychologue et n'ayez pas peur de chercher les réponses à votre mal-être « handicapant ». Vous n'avez peut-être pas « quelque chose en moins mais quelque chose en plus », nous pourrions le dire de la sorte. Cela favoriserait très certainement à vous aimer davantage un peu, ayant ciblé et identifié vos « facilités », je suppose, et à vous orienter vers des méthodes d’accompagnements adaptées.

Ne craignez rien puisque vous n’avez pas peur de souffrir, la souffrance vous la savez depuis longtemps et ne vous privez pas d’explorer votre fonctionnement intellectuel en cas de difficultés majeures à être un sujet au monde, s’accompagnant d’entretiens de votre personnalité, y déroulant votre histoire. Comment se considérer vertueux ou valable quand les potentiels ou aptitudes de chacun ne sont pas décelés fondamentalement. « Si j’étais doué, cela se saurait ! »

Halte aux idées préconçues. Tous les doués ne sont pas reconnus ni détenteurs de prix qui plus est. Les intelligences sont multiples et inhibées parfois, certains iront jusqu’à les dire « souvent », je rejoins leurs positions d’opinion en cela. C’est très différent des bilans de compétences émis par le Pôle emploi. Vous saurez vos forces et vos faiblesses dans l’ensemble de vos comportements et perceptions propres. C’est beaucoup plus intéressant et créatif. Ludique !

Même si vous n’êtes pas perçus en tant que personnalité à fonctionnement intellectuel de haut niveau lors de la passation du « test de la WAIS-IV (Wechsler Adult Intelligence Scale)», vous apprendrez les choses essentielles qui feront de vous l’être distingué et riche de nouvelles connaissances. Vos précieux atouts. L’intelligence est innée et n’a rien à voir avec la culture. « Je ne suis pas intelligent, je suis trop mauvais en culture et en relationnel. » À ceux qui le formulent, une réponse est de mise : « Celui qui se pense nul ne peut l’être. » Il ne parvient pas à s’envisager à la hausse parce qu’il se sabote lui-même sans en avoir saisi les raisons. Celui qui se pense négatif souffre de sa propre exigence, rigide à l’extrême. Tout être qui se blâme est bon. Oui, je l’écris, il est bon. Donc pas mauvais. Nous sommes tous capables !

Il apparaît qu'il existe beaucoup de façons de souffrir et une seule façon d'aimer. Eh bien je ne l'entends guère. Je vois la souffrance, la même partout, mesurable sur ce qu'on appelle l'échelle de la douleur, elle est fluctuante au demeurant. Et au fil des ans, l'âge avançant, je sais depuis longtemps et maintenant toujours, qu'il nous est offert de grandes possibilités d'aimer et certainement pas que d'une sorte. La vie n'en fait pas assez, la mort en fait beaucoup trop. Aimer à tour de bras, aimer tout et n'importe quoi, pourquoi pas ? Aimer mille fois ! Nous avons cinq sens. Nous les connaissons. Voilà déjà cinq moyens d'aimer.

Ne vous arrêtez plus de compter et gardez en vous cette forme de vie. L'amour ne s'organise pas, c’est en cela qu’il nous fait tant défaut. On le nomme le fusionnel, le platonique, le confortable, le passionnel, l'éternel, le ravageur, le destructeur, le bestial, quoi d'autre ? « Qui d'autre ? », me semble être une meilleure question. « Quoi d'autre ? », en est une aussi, oui. On a pour tradition de s'unir pour la vie. Comme c'est rassurant !

Notre éducation en amour, c’est le couple. Enfant, cette perspective nous transporte, nous destine à l'ultime, à l'unique, à l'élu(e), ou encore au bon ou à la bonne, nous entendons. Puis l'on grandit.

Attention ! Le couple : lieu de tension, de frustration, de domination, de possession, anxiogène, peur de l'abandon. Et puis, on voudrait être libres à la fois, distinctement, n’est-il pas ? Le plus beau couple est celui qui permet la liberté et qui se retrouvera toujours. Se peut aussi le polyamour, la polygamie. Plus les jours passent et plus je comprends. Adieu naïveté à nos dépens. Ce n'est rien. Ce que j'ai découvert est merveilleux. On change n'est-ce pas ? Le plus difficile est le mensonge, la blessure narcissique, perdre l'exclusivité. Ne pas se laisser accabler par nos déceptions. Nous sommes des êtres de chair et de raison. Posons-nous les bonnes questions. Je dis amour, je te tends les bras, mais je ne pourrai te retenir car c'est aussi laisser aller, l’Amour. Partir.

Sans dramatiser comment ? Seulement penser que peut-être, aimer reviendra. Éblouissement et lacération. Je voudrais qu’aimer ne tue plus… Oublier les stratégies, tentatives de manipulations, œuvre d'échec. Oublier les promesses....